Il a fait chaud hier 14 février. Jusqu’à 33°. C’est à peine la fin de l’hiver que déjà, la clim’ redevient pénible !

Alors, la saint Valentin en Inde, ce ne sont pas que des gens qui manifestent. C’est vrai, il y en a, des opposants à cette dérive de la culture, à cette preuve d’immoralité (lire l’article). Mais il y a aussi et surtout une large partie de la population qui attend cette fête avec impatience ! A savoir les jeunes, et les commerçants bien sûr. Mais à la différence des occidentaux, la Saint Valentin n’est pas seulement destinée aux couples…


En fait, tout a commencé au boulot : la saint Valentin, c’est l’occasion d’organiser une petite animation ! Distribution de roses jaunes et de chocolats pour tout le monde, et ensuite on offre la rose à quelqu’un d’autre. Celui et celle qui ont le plus de roses à la fin de la journée gagnent encore plus de chocolats.
Ça c’est fini en gros rires gras, et en vols sauvages de roses. Mais c’est pas grave, c’était sympa.
Ce qui m’étonne, c’est l’intégration de cette fête plutot personnelle (ou en tout cas, vue comme telle en France) dans un contexte professionnelle.

A la fin de la journée, retour à la maison. En chemin, plus de mini-jupes que d’habitude, et tous les mecs en moto avaient derrière eux une jolie indienne (oui, même moi aussi !). Clairement, la Saint Valentin est une bonne occasion pour les jeunes indiens qui aiment se retrouver en couple.
Et le plus drole, c’est qu’ils se souhaitent la Saint Valentin les uns les autres, couple ou pas couple, et en famille. Les magasins Archies, dans un style très britannique, épuisent ainsi leurs stocks de cartes de voeux (de saint Valentin). SMS du tonton, de la famille en général, et aussi des amis…
Le soir, tous les resto sont pleins, mais les indiens viennent tous en famille.

Ah oui, clairement, la Saint Valentin, une vraie fête paienne !

Tout ça pour dire que : oui, il y a des campagnes de répression, merci au Shiv Sena. Mais que malgré ça, les attentes des jeunes et moins jeunes pour une telle fête sont grandes, et la fête est célébrée autant – voir plus – qu’ailleurs.