Petit week end à Mumbai, où il fait toujours aussi chaud et où les trajets sont toujours aussi longs.

Pierre, François et moi

Nous quittons Pune samedi midi, Priyanka, Pierre, François et moi. Après 4 heures de taxi, une pastèque et un sachet de Moong Dal, nous arrivons à Colaba. J’avais entendu que l’hotel Benazeer était pas mal, alors faute de mieux on y a été. Résultat, le patron déjà de mauvaise humeur n’apprécie pas vraiment les étrangers (ça leur pose des problèmes avec la police, mais on avait tous nos papiers), les chambres étaient sales et chers. A 1350 roupees la chambre double, on espérait la propreté, à défaut de la sympathie du patron.

Encore un hôtel décevant donc, mais peu importe ! Sans attendre plus longtemps à l’hotel, nous allons manger notre ration de boeuf mumbaiite. C’est en sizzler que nous le prendrons, ce plat qui fume tellement que tu vois plus tes voisins de table. Pas un régal, mais presque, avant de repartir dare-dare (et non pas dadar, mais presque) retrouver Agathe et ses collocs pour une soirée en boîte bien sympathique. Et contrairement à Pune, la boîte n’a pas fermé à 0h30, donc c’était forcément génial !

Dimanche, un gigantesque petit déjeuner à-la-française (croissants, pains au chocolat et croque-monsieur, suivis de délicieuses patisseries), beaucoup d’heures en taxi pour retrouver Keerthy l’espace de 5 minutes, faire du shopping vite-fait (mais bien-fait) et direction dadar pour reprendre le bus direction Pune, dare-dare (ça y est, je l’ai faite). En chemin, un défilé politique qui ne nous rassure pas vraiment : ce n’est pas le Shiv Sena (mon parti préféré, l’extrême droite hindou), mais le Republican Party of India, un parti issu des basses castes qui lutte contre la ségrégation des intouchables. Même si le concept est hautement plus respectueux, se retrouver au milieu de jeunes indiens non éduqués complètement excités, c’est pas le mieux !

Après avoir acheté les tickets de bus, François a lu le dernier Maxim (édition indienne) et nous sommes retournés à Pune. A l’arrivée, un chauffeur de rickshaw qui ne voulait pas descendre son prix, nous a même gratifiés d’une petite insulte raciste. C’était pas bien méchant, mais ça ne fait pas plaisir pour autant !

Tant pis, après un bon week end, on passe au dessus !